Qu'il est bon le vertige du vent, nous saisissant. Un courant glacial serpente sur nos peaux frissonnantes. Nous ! Les évadés mélancoliques, nous fümes 15. Chevelures folles au vent, nous démarrons ce triptyque temporel parés de nos tenues les plus belles. 
 Le ballon est dispersé aux quatre vents par les brises axiales, et les alizés tourbillonnants  latéraux maîtrisent cette sphère virevoltante telles les feuilles mortes .  Quel est donc ce grand vent qui quelquefois nous contrarie. Sur un souffle franc notre paravent ne peut stopper ce Nordet. 0-1
La réponse ne se fait pas tarder. Un vent coquin-polisson, celui qui relève les jupes des belles dames pour voir leurs jolies jambes, vient subtiliser le ballon au portier et par un souffle chaud concrétise . 1-1
Que dire de la 2ème partie de cette trilogie,...
Si vous tendez l'oreille et savez écouter, Vous entendrez le vent...ce qu'il veut raconter... En passant dans les arbres...caressant leurs feuillages... De son doux bruissement, il vous dit.......
Pardon en se laissant bercer par ce doux feulement nous oublions le score. 1-2
Notre dernière partie fait part belle aux bourrasques. Un vent d'autant ravageur percute les par-closes adverses pour balayer les défenses. 2-2 L'aquilon(yo) souffle tant et si bien que les 20 mètres qui séparent l'ogive et le Graal est avalé en 2 coups de cuillère à pot. Malheureusement la barre renvoie  ce traverse (vent du Jura). Tant et tant d'assauts venteux déferlent. Un auster venant de l'aile droite vient déposer son vent chaud, épais et humide. 3-2
Puis le mistral (antho)puissant côté gauche catapulte avec véhémence cet objet volatile. 4-2

Après ces forts vents les bises chaudes nous bercent, nous caressent le visage  marqué par l'effort. Nous nous laissons bercer par un zéphyr qui nous amène doucement vers la fin.