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Vétérans...chasse au grand couronné

C’est un jour comme un autre au début de l’automne, sur cette terre où l'ombre et l'aurore ont leur tour.

Tous à l'affut dans cette prairie verdoyante et ruisselante, la chasse est ouverte.

Sans attendre nous traquons, sous le vent, notre proie en ne lui laissant aucun répit. Notre gibier se rend vite compte qu'il n'échappera pas à la curée. Nos fines gâchettes sont à l'Å“uvre  les tirs sont nombreux mais encore imprécis.

Posté et camouflé derrière un vénérable chêne Jérome le défourailleur décoche une cartouche de 12 qui fait s'effondrer le chevrillard. 1-0

Aucun échappatoire dans cette clairière pour recouvrer les étendues vierges tant espérées par nos adversaires. Sur le flanc gauche de la battue un bruissement de feuilles éveille l'instinct de prédation de Stéphane dit le crapouillot;  là, niché sur l'angle formé par le tronc brisé d'un vieux charme un faisan paré de mille feux  voit son plumage se défaire par une rafale de petit plomb. 2-0

La bête couronnée et acculée tente par tous les moyens d'échapper à cette nasse bien apprêtée. Un sus scrofa, plus communément appelé sanglier, prend à partie Phil la marmite en tentant par ses canines proéminentes de le mettre à terre. La réponse de notre fusil central ne se fait pas attendre, la balle de 7x64 terrasse l'animal. 3-0

La traque dès l’arrière garde est méticuleuse et ne laisse aucun échappatoire.

La pose bien méritée retentit au son du corps cuivré.

Dès la reprise l'hallali est sonnée, les adversaires sont aux abois et acculés dans leur terrier. Piétinant les feuilles mortes tapissant le sol le gibier marque sa présence et Mous, dit dzin dzin, avec un projectile à forte densité aggrave le tableau de chasse. 4-0

Toute l’équipe giboie joyeusement au milieu de la harde adverse blottie au milieu du hallier. De l’arrière aux avant-postes de la battue chacun s’efforce d’accomplir sa tâche avec brio, tant et si bien que le coup de grâce est donné par Jérome le défourailleur. Dans sa lunette se dessine la ramure de bois soyeux d’un cerf ; la détente souple pressée, l’ogive est expulsée pour  abattre  le grand cervidé. 5-0

On sonne la trompe,

Heureuses les proies qui enfin voient s’achever la vènerie et leur calvaire.

Heureuse la joyeuse troupe qui perce au fort  en brandissant  la hure de leur adversaire.

  • Date: 04/10/2016