Vétéran »ton »

Pour notre dernière confrontation à Essey une œuvre tragi-comique me vient à l’esprit : Le Cid de Corneille

Ô rage?! Ô désespoir?! Ô vieillesse ennemie?!
N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie??
Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers
Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers??

En effet,

Nous partîmes 12, mais par un prompt coup du sort,
Nous nous vîmes 7 à courir en arrivant à la fin de la partie
Tant, à nous voir marcher avec un tel visage,
Les plus épouvantés reprenaient du courage.

Vous allez me répondre :

À vaincre sans péril on triomphe sans gloire.

C’est pas faut et en même temps à la mi-temps à 11 nous étions à égalité au score 1-1

Entre les départs , les blessures et la chaleur  nous comptions sur nos jeunes coéquipiers

Va, cours, vole, et nous venge.

Je suis jeune, il est vrai, mais aux âmes bien nées,
La valeur n'attend point le nombre des années.

Les 5 premières minutes firent illusions

Et le combat cessa faute de combattants. 7-1